En route vers la résurrection | Jour 4

Lecture du jour :

Marc 2

My Bible

Ce paralysé a eu la chance extraordinaire d’être guéri par Jésus …

… mais ma fille, mon fils, mon conjoint, né à une autre époque, connaissant des conditions de vie différentes… peuvent-ils compter être guéris de la même manière ?
En effet, ce que rapporte l’évangéliste Marc n’est pas une parabole, mais bien un événement : C’est bel et bien arrivé !

Il est satisfaisant pour notre regard de suivre le déroulement de ce miracle de Jésus; même lointaine dans le temps, cette scène nous nourrit encore

Cependant, n’y a-t-il pas une certaine frustration à penser que nous ne connaîtrons vraisemblablement jamais le goût suave de la guérison miraculeuse pour nos proches !

Ici, Jésus est placé face au mal, comme pour la fille de Jaïre mourante, morte, du premier texte étudié.

  • ce mal est physique : le handicap de la paralysie.
  • ce mal est moral : un homme pécheur (comme nous le sommes tous).

En bon pédagogue, Jésus suscite la réaction de la foule qui l’entoure, en opérant un décalage afin de se mettre sur un autre plan.

Jésus ne répond pas exactement à la demande qui lui est faite implicitement. Il est toujours attentif et remet les choses dans le bon ordre avant d’agir.

Ce qui ne saute pas aux yeux de tous, c’est que cet homme handicapé a besoin d’une guérison intérieure, avant même de connaître une guérison physique.

Avec délicatesse, Jésus rejoint d’abord l’intimité de l’être de cet homme en l’appelant « Mon fils »; Jésus est de sa famille, partage sa vie quotidienne à jamais, et depuis toujours. Jésus atteint le plus profond de son être avec douceur, pour toucher et guérir ce qu’il y a de plus fondamental dans le cœur de l’homme… Et là, nous sommes tous concernés !

Jésus désire nous faire un bien intégral, pas seulement un bien au bénéfice de notre corps.

La fameuse question posée par Jésus qui, lui, est en capacité de réaliser les deux sortes de miracle (Qu’est-ce qui est le plus facile ? De dire au paralysé : « Tes péchés sont pardonnés » ou bien de dire « Lève-toi, prends ton brancard et marche « ?) trouve une réponse différente selon la nature de l’auditoire :

  • pour les scribes : Impossible de pardonner les péchés, ce n’est pas matière à discussion ; en conséquence, ce qui serait le plus facile, ce serait la guérison physique… Elle aussi exclue !
  • pour les autres : Pardonner les péchés semble plus accessible … puisque invérifiable !

Jésus, lui, veut nous sauver intégralement : corps et âme.

La guérison physique manifeste la guérison intérieure.

Le brancard du paralysé (outil qui lui permettait de faire face tant bien que mal au handicap) devient la preuve matérielle du double miracle de Jésus, aux yeux de tous.

Jésus n’est pas seulement guérisseur, mais sa capacité de Sauveur est à l’œuvre en tous ceux qui font appel à Lui.

Père Grégoire de Maintenant

#Ensemblesurlechemin.

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