Il est croyant, comme tout le monde, mais ses dieux à lui sont romains : Vénus, Jupiter, Pluton, tout un panthéon avec, bien sûr, le dieu de la guerre, Mars.
Mais, plus qu’en son dieu Mars, il met sa foi en Jésus.
Ce conquérant, maître du pays, s’incline devant Jésus et se considère indigne devant lui : c’est le monde à l’envers. Mais cela vient du fait que Jésus aussi inverse les rôles.
Lui, Jésus, se propose d’aller chez lui. Au regard de la loi juive, ce roman est impur : il mange du porc, il n’est pas circoncis, il n’est pas de la descendance d’Abraham, etc.
Au regard de ce qui l’entoure, il se compromet avec l’occupant : serait ce de la collaboration ? Mais c’est justement parce que Jésus ne fait pas de différence entre le les personnes qu’il est accessible.
Le Romain l’a compris, et Mathieu, les évangélistes des juifs d’Israël, tente de le faire comprendre à ses compatriotes, en prenant pour exemple ce soldat de haut rang.
Pour le centurion, qui a l’habitude de la hiérarchie et le sens de l’autorité, Jésus est au-dessus de tout. Il est persuadé que Jésus commande à toutes les puissances et entre autres à une puissance de guérison qu’il n’a qu’à envoyer.
Cela veut bien dire que le centurion a confiance en la personne de Jésus. Il ne le vois pas comme un objet magique dont la proximité porte chance, mais comme le maître.
En entrant dans cette Avent, le personnage du centurion est le premier exemple qui nous est donné. Déjà, il nous est donné de percevoir la dimension universelle du mystère vers lequel nous nous dirigeons.
tiré du « Chemins d’Avent 2003
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